Pour son premier long-métrage, Corpo celeste, Alice Rohrwacher s’est intéressée à la vie d’une petite communauté de Calabre, routinière dans ses pratiques religieuses et indifférente aux tragédies de son époque. En suivant l’itinéraire spirituel de son personnage principal, la jeune Marta, cet essai a choisi d’interroger les survivances chrétiennes d’un monde finissant tout cherchant à comprendre ce qu’un projet d’auteur devait à la littérature de la théologie chrétienne.