Si l’on se déplace souvent à pied au cinéma, l’acte cardinal et primordial de la marche est volontiers éclipsé. Jugée anti-spectaculaire, lieu par excellence de l’ellipse cinématographique, la marche est, majoritairement au cinéma, un geste banal dont il faut limiter l’amplitude temporelle, au prétexte de son indigence narrative.
Toutefois, certaines marches cinématographiques contemporaines construisent des arpentages qui se révèlent politiques, critiques, utopiques ou encore privés d’utopies.

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