Quelque chose est en cours. Je sens bien qu’on prend le train en marche, que les trois qui sont là ont dû se parler avant qu’on ne commence à les entendre. Marceline s’affiche en brune dans le noir et blanc. Dans quelques secondes, elle va entrer en cinéma, s’avancer de son corps, de sa voix, vers la mise en scène d’une effraction de l’histoire. Ses bras nus portent un message à peine visible : un matricule bouleversant, qui fait intrigue pour ceux qui la filment en ce 16 mai 1960.
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