Au fil de l’histoire du cinéma, les gestes filmiques ont contribué à une « réflexion » esthétique qui a su suivre l’évolution des moyens techniques. D’autre part, les gestes filmés ont participé à la figuration d’une humanité prise entre le retour d’une gestualité perdue et le risque d’une dépossession de soi, liée à l’âge des machines. Sur des objets divers, les textes rassemblés ici explorent cette tension entre techniques et corps qui caractérise notre relation aux images et aux médias.