Cet essai s’intéresse aux discours théoriques ayant pointé l’existence d’un rapport privilégié entre Wagner et le cinéma. Il s’agit de mettre en lumière les généalogies en vertu des- quelles les milieux cinématographiques ont pu s’approprier une certaine esthétique propre au wagnérisme. Le lieu commun d’un Wagner proto-hollywoodien, tourmenté par l’« immersion » technologique, fait notamment débat.