Ce colloque est l’occasion d’adopter une posture singulière – proposée par le philosophe Stanley Cavell – qui consiste à partir de son expérience personnelle de spectateur. Au-delà des clivages entre le spectateur et l’« expert », nous voudrions interroger l’expérience commune et ordinaire qu’est le visionnage d’un film. En ce sens, le « nous » de l’expression « ce que nous font les films » exprime et appelle un dialogue entre les chercheurs, les praticiens et les spectateurs.